vendredi 18 avril 2014

Plusieurs prisonniers politiques tabassés et mis en quartier d'isolement

Les gardes spéciaux du régime des mollahs s'en sont pris aux prisonniers politiques du secteur 350 de la prison d'Evin, au nord de Téhéran. L'attaque s'est produite jeudi matin, le 17 avril 2014. Les agents du ministère du renseignement (la police politique) accompagnaient les flics des unités de choc islamiques.
Quelque 31 prisonniers politiques ont été mis en cellules d'isolement alors qu'au moins 4 d'entre eux ont eu des blessures graves.
Les défenseurs des droits des prisonniers politiques parlent d'une attaque sans précédant depuis ces vingt dernières années. Les prisonniers politiques ont résisté à l'attaque environ cinq heures avant d'être délogés et mis en quartier d'isolement. Un prisonnier a eu des côtes cassées, un autre la tête fracturée et un autre a eu une attaque cardiaque car récemment opéré du cœur.
L'attaque sauvage du régime islamique contre les prisonniers politiques a eu un retentissement tel que le directeur de l'Administration pénitentiaire s'est vu contraint de tout nier en bloc. Il a annoncé qu'il s'est agi d'une simple inspection des cellules.
L'arrestation, la torture et l'emprisonnement ne rassasient pas les agents de la sécurité islamique. Même dans la prison, les prisonniers sont sans cesse sous diverses pressions. Un ouvrier qui s'appelle Chahrokh Zamani fait une grève de la faim depuis plus de 30 jours. Il n'est en prison qu'à cause de ses activités syndicales. Le régime islamique exécute en moyenne deux prisonniers du droit commun par jour. Malheureusement peu de gens prennent la défense de ces prisonniers-là. Sauf quelques anarchistes qui commencent à être "la voix des sans voix", les prisonniers du "droit commun".
La lutte contre les prisons, toutes les prisons ne fait que commencer en Iran.

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