vendredi 3 janvier 2014

Quatre-vingt-trois exécutions en un mois en Iran

Le régime des mollahs iraniens aurait exécuté, souvent par pendaison, au moins 83 personnes pour la période du 22/11/2013 au 21/12/2013 soit le mois d'azar, le neuvième mois du calendrier iranien.
Les militants des droits de l'homme annoncent que pour le même laps de temps 83 personnes ont été arrêtées pour leurs idées politiques, religieuses ou syndicales. Les tribunaux islamiques ont pu condamner 8 personnes à 273 mois de prisons. Plus de 21 cas d'infractions aux droits de la personne ont été enregistrées pour un mois concernant 5653 ouvriers ou militants ouvriers. Pas moins de 24 personnes ont été persécutées par les mollahs à cause de leurs croyance religieuse non-autorisée. Les mollahs ont commis aussi des restrictions contre 15 personnes à cause de leurs ethnies. Pas moins de 2064 prisonniers ont dû subir des atteintes à leurs minces droits sous le régime des mollahs. Toujours pour la même période de 30 jours, les mollahs ont refusé de respecter la liberté d'expression à 180 personnes. Les femmes, militants écologistes, enfants et étudiants sont parmi les populations qui ont dû faire face, pour diverses raisons, à l'affront des ayatollahs au pouvoir.
La plupart des prisonniers exécutés ont été ceux dits du droit commun. Malheureusement peu de personnes ou de groupes politiques, de quelque bord qu'ils soient parlent, voire ne parlent pas du tout, de ces prisonniers. Toutefois, mis à part des familles de ces prisonniers, des personnes commencent à émettre des protestations par la voie de réseaux sociaux contre les prisons quelles qu'elles soient. Les prisonniers eux-même ont démontré un acte de courage. Plus de 1800 d'entre eux qui sont dans les couloirs de la mort ont organisé une grève de la faim du 25/11/2013 au 04/12/2013 pour protester contre leur propre peine de mort. Ils ont commencé leur mouvement dans la prison de Ghezel - Hessar où 11 prisonniers ont été transférés dans les cellules d’isolement, signe d'exécution imminente.
Parmi les prisonniers pendus au mois d'azar, l'on trouve quatre prisonniers politiques arabes iraniens et trois prisonniers sunnites qui avaient été arrêtés pour des activités liées à leurs ethnie ou religion.
Ne pas oublier qu'en ce mois d'azar, les pasdaran (gardiens de la révolution islamique) ont arrêté 32 jeunes dans les villes de Téhéran, de Kerman et de Rafsandjan pour leurs blogs ou pages de réseaux sociaux, lesquels ont été considérés soit contre la morale islamique soit la sécurité de l’État.
L'Internet et tout ce qui concerne le cyberespace inquiète beaucoup le régime des mollahs. La FATA, police spécialement créée pour filtrer des sites et applications et arrêter les "contrevenants", a d'abord annoncé que WeChat et Instagram doivent être surveillés. Elle a ensuite interdit le premier.
Quand un État et sa police organisent la répression dans les proportions dont l'on est témoin en Iran, cela ne prouve qu'une chose, ils sont voués à disparaître tôt ou tard. Les États dictatoriaux croient toujours se maintenir par la répression féroce, mais elle n'est pas une preuve de leur force, c'est tout l'inverse, c'est bien un signe de faiblesse et de voie sans retour. Si la répression islamique devait fonctionner, elle n'aurait pas dû continuer depuis plus de 35 ans. Alors l'on peut d'ors et déjà dire: Adieux l’État islamique d'Iran! 

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